Collection: Nos Cassissiers - Nos plants de cassissiers

Les cassissiers, arbustes fruitiers produisant de petites baies noires riches en saveur et en nutriments, sont prisés pour leur culture en France, notamment par les professionnels du maraîchage. Leur achat nécessite une attention particulière aux critères tels que l'âge, l'état sanitaire, le système racinaire et l'adaptation au terroir, tandis que le choix entre plants à racines nues ou en conteneur, ainsi que la sélection des variétés adaptées, joue un rôle clé dans l'optimisation de la production et de la qualité des récoltes.

Comment bien choisir ses cassissiers pour une production rentable et durable ?

Lors de l'achat de plants de cassissiers, plusieurs critères essentiels sont à prendre en compte pour garantir un investissement réussi et une production optimale :

Critères de choix pour un achat réussi :

• Âge des plants : Privilégiez des plants de 1 à 2 ans, qui offrent un bon équilibre entre facilité de reprise et rapidité de mise à fruit.
• État sanitaire : Examinez attentivement les plants pour vous assurer de l'absence de maladies, parasites ou dommages visibles sur les feuilles, tiges et racines.
• Système racinaire : Pour les plants à racines nues, vérifiez que le système racinaire est bien développé, avec des racines nombreuses et saines.
• Certification : Optez pour des plants certifiés, garantissant l'authenticité variétale et l'absence de maladies graves.
• Adaptation au terroir : Choisissez des variétés adaptées à votre climat et type de sol pour maximiser les chances de réussite.

Avantages d'acheter des plants professionnels :

• Qualité supérieure : Les plants cultivés en pépinière professionnelle bénéficient de soins experts, résultant en des spécimens plus robustes et résistants aux maladies.
• Rendement optimisé : Les variétés sélectionnées par les professionnels sont souvent plus productives et mieux adaptées aux conditions de culture intensive.
• Traçabilité et garantie : Les fournisseurs professionnels offrent une meilleure traçabilité des plants et souvent des garanties sur leur qualité.
• Conseil et suivi : L'achat auprès de professionnels permet de bénéficier de conseils personnalisés sur le choix des variétés, les techniques de culture et l'entretien.
• Diversité variétale : Les pépinières spécialisées proposent une large gamme de variétés, y compris des cultivars rares ou nouveaux, permettant de diversifier la production.
• Adaptation locale : Les pépinières locales cultivent souvent des plants déjà acclimatés aux conditions régionales, favorisant une meilleure reprise après plantation.
• Économies à long terme : Bien que potentiellement plus coûteux à l'achat, les plants professionnels offrent généralement un meilleur retour sur investissement grâce à leur qualité et leur productivité supérieures.

En choisissant des plants de cassissiers de qualité professionnelle, les producteurs s'assurent non seulement d'un meilleur démarrage de leur culture, mais aussi d'un soutien technique précieux pour optimiser leur production à long terme.

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Quel type de plant de cassissier choisir pour une plantation efficace ?

Pour le cassissier, le choix du type de plant est crucial et dépend des objectifs de production et des conditions de culture. Voici les avantages et inconvénients des différents types de plants disponibles :

Plants à racines nues :

Avantages :

• Coût réduit, idéal pour les plantations à grande échelle
• Meilleure reprise grâce à un système racinaire bien développé
• Adaptation naturelle aux conditions de pleine terre

Inconvénients :

• Période de plantation limitée (novembre à mars)
• Sensibilité au dessèchement, nécessitant une plantation rapide

Plants en alvéole mini-motte :

Avantages :

• Moins de risque de dégâts aux racines par rapport aux plants à racines nues
• Facilité de manipulation et de stockage temporaire
• Possibilité de plantation sur une période plus étendue

Inconvénients :

• Coût plus élevé que les plants à racines nues
• Système racinaire potentiellement moins développé

Godets de 7 ou 9 cm :

Avantages :

• Meilleur contrôle des conditions de croissance initiales
• Protection accrue des jeunes plants contre les aléas climatiques
• Possibilité de plantation presque toute l'année, hors périodes de gel ou de forte chaleur

Inconvénients :

• Coût plus élevé que les plants à racines nues ou en mini-motte
• Risque de chignon racinaire si le séjour en godet est trop long

Plants en pot :

Avantages :

• Plants plus développés, permettant une mise à fruit plus rapide
• Flexibilité maximale pour la période de plantation
• Meilleure résistance initiale aux stress hydriques et climatiques

Inconvénients :

• Coût nettement plus élevé
• Manipulation plus difficile, surtout pour les grands volumes
• Risque accru de chignon racinaire nécessitant une attention particulière lors de la plantation

Comment faire le bon choix ?

Pour une production professionnelle de cassissiers, le choix dépendra de plusieurs facteurs :

• L'échelle de plantation : pour de grandes surfaces, les plants à racines nues ou en mini-motte sont souvent privilégiés pour leur rapport qualité-prix.
• La période de plantation prévue : si la flexibilité est nécessaire, les plants en godets ou en pots sont préférables.
• Les ressources disponibles pour l'irrigation post-plantation : les plants à racines nues nécessitent généralement moins d'arrosage une fois établis.
• La mécanisation de la plantation : les plants à racines nues ou en mini-motte sont plus adaptés à une plantation mécanisée à grande échelle.

En définitive, pour une production professionnelle de cassissiers, les plants à racines nues ou en mini-motte sont souvent le meilleur compromis entre coût, facilité de plantation et qualité de reprise. Cependant, pour des plantations plus petites ou nécessitant une mise à fruit rapide, les godets de 7 ou 9 cm peuvent être une excellente option.

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Quelles variétés de cassissiers choisir pour un rendement professionnel optimal ?

Les variétés de cassissiers les plus courantes en France se divisent en deux catégories principales : les variétés traditionnelles et les variétés spécifiques.

Variétés traditionnelles :

• Noir de Bourgogne : Considérée comme la meilleure variété en termes de goût et d'arômes, elle est très utilisée dans l'industrie de la transformation, notamment pour la crème de cassis. Ses baies sont petites à moyennes, fermes, plutôt acides mais très aromatiques. Cette variété autostérile nécessite un pollinisateur comme 'Géant de Boskoop' ou 'Andega'.
• Géant de Boskoop : Obtenue aux Pays-Bas en 1887, cette variété produit de grosses baies à peau mince, tendres, légèrement acidulées et très parfumées à maturité. Elle est résistante aux maladies et assez productive.
• Andega : Variété autofertile et très productive, elle fleurit fin avril et ses fruits arrivent à maturité début juillet. Ses grappes sont constituées de beaux grains charnus et goûteux.

Variétés spécifiques :

Précoces :

• Géant de Boskoop : Fructifie dès la fin juin ou la première semaine de juillet.
• Troll : Création de l'INRA, très productive aux gros grains colorés, adaptée aux régions au climat doux.

Tardives :

• Blackdown : Fleurit tard et produit ses fruits fin juillet. Elle est très résistante aux maladies et offre un bon rendement.
• Ojebyn : Variété ancienne d'origine suédoise, extrêmement rustique, produisant à la mi-juillet des baies juteuses, délicatement sucrées et acidulées.

Variétés de moyenne saison :

• Wellington : Adaptée aux climats doux, fructifie à la mi-juillet.
• Andega : Produit ses fruits à la mi-juillet.

Il est important de noter qu'il n'existe pas de variétés remontantes de cassissiers à proprement parler. Cependant, en choisissant judicieusement différentes variétés, il est possible d'échelonner les récoltes sur presque 3 mois, de juin à août.

Pour les professionnels du maraîchage, le choix des variétés dépendra de plusieurs facteurs tels que :

• le climat local
• le type de sol
• la résistance aux maladies
• le mode de commercialisation prévu (vente directe, transformation, etc.)

Il est recommandé de diversifier les variétés plantées pour étaler la production et réduire les risques liés aux aléas climatiques ou aux maladies.

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Comment échelonner la production de cassis pour une offre prolongée en vente directe ?

Contrairement à certains autres petits fruits comme les fraisiers, il n'existe pas de véritables variétés remontantes de cassissiers. Les cassissiers produisent généralement une seule récolte par an, typiquement entre juin et août selon les variétés et les conditions climatiques.

Cependant, pour les professionnels du maraîchage souhaitant étaler leur production sur une période plus longue, il est possible d'adopter certaines stratégies :

Sélection de variétés à différentes périodes de maturation :

Variétés précoces :

• Géant de Boskoop : Fructifie dès fin juin ou début juillet
• Troll : Variété créée par l'INRA, très productive et adaptée aux climats doux

Variétés de mi-saison :

• Andega : Produit ses fruits mi-juillet, très productive et autofertile
• Wellington : Adaptée aux climats doux, fructifie mi-juillet

Variétés tardives :

• Blackdown : Résistante aux maladies, produit fin juillet
• Ojebyn : Variété suédoise très rustique, fructifie mi-juillet

Techniques culturales pour étaler la production :

• Plantation dans différentes expositions (nord/sud) pour décaler légèrement les périodes de maturation
• Utilisation de tunnels ou de serres pour certains plants afin d'avancer la production

Diversification avec d'autres petits fruits :

Pour compléter l'offre en dehors de la saison des cassis, les professionnels peuvent envisager la culture d'autres petits fruits remontants comme :

• Framboisiers remontants (ex : variétés 'Heritage' ou 'Autumn Bliss')
• Mûriers sans épines remontants (ex : variété 'Reuben')

En combinant ces différentes approches, les producteurs peuvent offrir des petits fruits noirs sur une période étendue, répondant ainsi à la demande du marché tout au long de la saison.

Il est important de noter que le choix des variétés doit également prendre en compte d'autres facteurs tels que la résistance aux maladies, la productivité et la qualité gustative des fruits.

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Quand planter ses cassissiers pour assurer une reprise optimale et un bon rendement ?

La plantation des cassissiers peut s'effectuer sur une période assez large, mais il existe des moments optimaux pour assurer une meilleure reprise et maximiser le rendement futur. Voici le calendrier optimal de plantation pour les cassissiers :

Période idéale : automne

La meilleure période pour planter les cassissiers s'étend de octobre à novembre. Cette plantation automnale présente plusieurs avantages :

• Elle permet aux plants de développer leur système racinaire avant l'hiver
• Les arbustes bénéficient des pluies automnales pour une meilleure reprise
• Les plants sont prêts à démarrer leur croissance dès le printemps suivant

Période alternative : fin d’hiver - début de printemps

Si la plantation automnale n’est pas possible, une alternative consiste à planter de février à mars. Cette période offre également de bonnes conditions :

• Le sol commence à se réchauffer, favorisant le développement racinaire
• Les plants ont le temps de s’établir avant les chaleurs estivales

Points importants à respecter :

• Éviter de planter pendant les périodes de gel
• S’assurer que le sol n’est pas détrempé au moment de la plantation
• Pour les régions à hivers rigoureux, privilégier la plantation printanière

Calendrier lunaire (pour ceux qui suivent cette méthode) :

Planter en lune descendante, pendant les jours "fruits/graines". Par exemple, en 2025 :

• Janvier : 16, 17, 18, 26
• Février : 12, 13, 14
• Octobre : 16, 17, 18 (après 11h), 26
• Novembre : 12, 13, 14 (après 12h)

En respectant ce calendrier de plantation, les producteurs peuvent optimiser la reprise de leurs cassissiers et poser les bases d'une production fructueuse.

Il est important de noter que la première récolte significative n’interviendra généralement que deux ans après la plantation, d’où l’intérêt de bien choisir le moment de mise en terre pour donner aux plants les meilleures chances de s’établir solidement.

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Quelles sont les conditions idéales pour réussir une culture professionnelle de cassissiers ?

Pour une culture professionnelle de cassissiers, il est essentiel de respecter certaines conditions idéales afin d'optimiser la croissance et le rendement des plants :

Exposition :

Les cassissiers apprécient une exposition ensoleillée à mi-ombragée. Dans les régions méridionales, il est préférable de les planter à mi-ombre pour éviter un ensoleillement trop intense. L'idéal est de choisir un emplacement orienté sud ou ouest pour garantir une exposition maximale au soleil tout en protégeant les plants des vents froids et des gelées printanières.

Climat :

Ces arbustes sont particulièrement adaptés aux climats tempérés et frais. Ils sont très rustiques et peuvent supporter des températures allant jusqu'à -25°C. Cependant, ils sont sensibles aux froids persistants entre 1 et 5°C, qui peuvent affecter la fécondation et entraîner une chute des fruits. Les cassissiers préfèrent les régions du Nord de la Loire ou de moyenne montagne.

Sol :

Le cassissier s'épanouit dans un sol profond, frais et bien drainé. Il tolère les sols lourds et argileux mais préfère un pH légèrement acide à neutre, idéalement entre 6 et 6,5. Un sol riche en humus favorisera une croissance optimale.

Distances de plantation :

Pour une culture professionnelle, les distances de plantation doivent être adaptées à la mécanisation et à l'optimisation de l'espace. Voici quelques recommandations :

• Entre les rangs : 2,4 à 3 mètres
• Sur le rang : 46 à 61 cm

Ces distances permettent d'obtenir une densité de plantation allant de 5871 à 8073 plants par hectare.

Préparation du terrain :

Avant la plantation, il est crucial de bien préparer le sol. Un labour sur 20 cm de profondeur est recommandé pour aérer le sol et favoriser le développement des racines. L'élimination des mauvaises herbes vivaces, notamment le chiendent, est primordiale. La culture d'engrais verts successifs peut aider à étouffer les mauvaises herbes tout en enrichissant le sol en matière organique.

Pollinisation :

Pour assurer une bonne fructification, il est important de planter plusieurs variétés de cassissiers, car la plupart sont autostériles. Prévoyez un pollinisateur pour quatre plants.

Protection :

L'installation d'une haie brise-vent multi-espèces peut être bénéfique pour protéger la plantation tout en favorisant la présence d'insectes pollinisateurs et prédateurs.

En respectant ces conditions idéales de plantation, les producteurs professionnels peuvent créer un environnement optimal pour la croissance et la productivité de leurs cassissiers, jetant ainsi les bases d'une exploitation fructueuse et durable.

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Quel type de sol privilégier pour une culture professionnelle et performante du cassissier ?

Le cassissier est un arbuste relativement peu exigeant qui s'adapte à différents types de sols, mais certaines conditions sont plus favorables à son développement optimal et à une production abondante de fruits savoureux.

Types de sols favorables :

Le cassissier préfère les sols argileux frais, humides et bien drainés. Il s’épanouit particulièrement dans les loams argileux, qui offrent un bon équilibre entre rétention d’eau et drainage. Les sols profonds et riches en matière organique sont idéaux pour le développement de son système racinaire.

pH recommandé :

Le pH optimal pour la culture du cassissier se situe entre 6,0 et 7,0. Cette légère acidité à neutralité favorise une meilleure absorption des nutriments par la plante. Les sols trop calcaires (pH supérieur à 7,5) ne conviennent pas au cassissier, car ils peuvent entraîner des problèmes de chlorose et affecter le développement des arômes des fleurs et des fruits.

Drainage :

Un bon drainage est crucial pour la santé du cassissier. Bien que l’arbuste apprécie l’humidité, il ne tolère pas l’eau stagnante, en particulier pendant l’hiver. Un sol mal drainé peut entraîner des problèmes de pourriture des racines. Pour améliorer le drainage d’un sol compact, il est recommandé d’ajouter du sable de granulométrie moyenne ou des graviers.

Amendements nécessaires :

Pour optimiser la croissance et la production du cassissier, plusieurs amendements peuvent être bénéfiques :

• Matière organique : Le sol doit contenir au moins 3% de matière organique. L’incorporation de fumier bien décomposé (5 à 10 kg/m²) ou de compost avant la plantation enrichit le sol et améliore sa structure.
• Paillage : L’application d’un paillage organique autour des plants aide à maintenir l’humidité du sol, limite la croissance des mauvaises herbes et apporte progressivement des nutriments.
• Engrais : En cas de sol pauvre, un apport d’engrais équilibré peut être nécessaire. Privilégiez les engrais organiques pour une culture respectueuse de l’environnement.
• Chaux : Si le sol est trop acide (pH inférieur à 6), un amendement calcaire peut être nécessaire pour ajuster le pH.

En préparant soigneusement le sol avant la plantation et en maintenant des conditions optimales tout au long de la culture, les producteurs peuvent créer un environnement idéal pour la croissance et la productivité de leurs cassissiers.

Il est important de noter que le cassissier peut s’adapter à des conditions moins idéales, mais un sol bien préparé et entretenu favorisera une meilleure santé des plants et une production fruitière plus abondante et de meilleure qualité.

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Créer une parcelle de cassissiers productive : les étapes clés pour un démarrage réussi

Pour lancer une parcelle de cassissiers avec succès, il est essentiel de suivre plusieurs étapes clés :

Préparation du terrain :

• Effectuez une analyse de sol pour déterminer le pH et les éventuels amendements nécessaires.
• Travaillez le sol en profondeur (30 à 40 cm) pour l'ameublir et favoriser un bon enracinement.
• Éliminez soigneusement les mauvaises herbes, en particulier les vivaces comme le chiendent.
• Incorporez du compost ou du fumier bien décomposé (5 à 10 kg/m²) pour enrichir le sol en matière organique.

Choix des variétés :

• Sélectionnez un assortiment de variétés précoces, de mi-saison et tardives pour étaler la production.
• Privilégiez des variétés adaptées à votre climat et résistantes aux maladies courantes.
• Assurez-vous d'inclure des variétés pollinisatrices compatibles, comme 'Géant de Boskoop' ou 'Andega' pour la variété 'Noir de Bourgogne'.

Organisation pratique des plantations :

• Plantez en automne (octobre-novembre) ou en fin d'hiver (février-mars) selon votre région.
• Respectez les distances de plantation : 2,4 à 3 mètres entre les rangs et 46 à 61 cm sur le rang.
• Creusez des trous de plantation d’environ 30 cm en tous sens.
• Pralinez les racines des plants à racines nues pour favoriser la reprise.
• Placez le collet du cassissier à 5 cm sous le niveau du sol pour favoriser l'émission de nouvelles tiges.

Soins post-plantation :

• Arrosez abondamment après la plantation pour bien tasser la terre autour des racines.
• Installez un paillage organique autour des plants pour conserver l'humidité et limiter les mauvaises herbes.
• Mettez en place un système d’irrigation, idéalement au goutte-à-goutte, pour assurer un apport d’eau régulier.

Protection et conduite de la culture :

• Installez une haie brise-vent multi-espèces pour protéger la plantation et favoriser la biodiversité.
• Prévoyez un plan de taille adapté à la variété choisie pour favoriser une production optimale.
• Surveillez régulièrement l’apparition de maladies ou de ravageurs pour intervenir rapidement si nécessaire.

En suivant ces étapes essentielles et en apportant un soin particulier à la préparation du terrain et au choix des variétés, vous poserez les bases d'une parcelle de cassissiers productive et durable.

N'oubliez pas que la patience est de mise, car la première récolte significative n’interviendra généralement que deux ans après la plantation.

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Quelles associations végétales privilégier pour renforcer la culture du cassissier ?

Pour optimiser la culture des cassissiers, il est essentiel de combiner judicieusement les variétés entre elles et avec des plantes compagnes. Cette approche favorise la pollinisation, améliore la protection contre les maladies et les ravageurs, et contribue à une production plus abondante et de meilleure qualité.

Combinaison des variétés de cassissiers :

La plupart des cultivars de cassissiers sont partiellement autofertiles, mais la présence de deux cultivars différents ou plus offre un bien meilleur rendement. Pour assurer une pollinisation optimale, il est recommandé de planter au moins deux variétés différentes, en veillant à ce que leurs périodes de floraison se chevauchent.

Par exemple, la variété 'Noir de Bourgogne', considérée comme autostérile, nécessite la présence d’un pollinisateur comme 'Géant de Boskoop' ou 'Andega' pour une fructification abondante.

Associations bénéfiques avec des plantes compagnes :

• Plantes mellifères : Favorisent la présence d’insectes pollinisateurs, essentiels à une bonne fructification. Exemples :
  • Lavande
  • Renoncule
  • Dahlias
  • Bourrache
  • Tournesol
  • Thym
• Plantes aromatiques : Aident à masquer l’odeur des cassissiers et à repousser certains ravageurs. Exemples :
  • Ciboulette
  • Absinthe
  • Tanaisie
• Autres petits fruits : Leur association avec les cassissiers permet de former une haie gourmande et d'encourager la biodiversité. Exemples :
  • Groseilliers
  • Framboisiers
• Plantes répulsives : Protéger naturellement les cassissiers contre certains ravageurs :
  • Œillets d’Inde
  • Capucines
• Bandes fleuries : Implantées en inter-rangs, elles améliorent la pollinisation en attirant et nourrissant les pollinisateurs.

Protection contre les maladies et ravageurs :

• Les plantes aromatiques comme la menthe, le thym ou la sauge peuvent repousser certains insectes nuisibles grâce à leurs huiles essentielles.
• La présence de fleurs variées attire les insectes auxiliaires (coccinelles, chrysopes), prédateurs naturels des pucerons.
• L’alternance des rangs de culture et l’implantation d’espèces à dates de culture différentes réduisent la propagation des maladies et compliquent la tâche des ravageurs spécifiques.

En adoptant ces stratégies d’association, les producteurs de cassissiers peuvent créer un écosystème équilibré au sein de leur parcelle, favorisant une production saine et abondante tout en réduisant le recours aux traitements chimiques.

Cette approche s’inscrit parfaitement dans une démarche de culture durable et respectueuse de l’environnement.

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Entretien des cassissiers : les pratiques culturales essentielles pour une production de qualité

L’entretien des cassissiers est essentiel pour assurer une production abondante et de qualité. Voici les principaux aspects à considérer :

Arrosage :

Le cassissier apprécie un sol frais mais craint l'excès d’eau. Un arrosage régulier est nécessaire, surtout pendant les deux premiers étés suivant la plantation, car l’enracinement est superficiel et l’arbuste peut souffrir rapidement de la sécheresse.

• En pleine terre : maintenez le sol frais pendant toute la période de végétation, principalement au printemps et en été.
• En pot : le substrat ne doit jamais sécher complètement.

Fertilisation :

Apportez un engrais organique chaque année au démarrage de la végétation pour soutenir la production de fruits et la santé des plants.

• En pleine terre : si le sol est pauvre, complétez avec un engrais spécial fruitier au printemps.
• En pot : apportez un engrais pour fruitiers au printemps et complétez tous les mois avec un engrais liquide de mai à août, entre la floraison et la récolte.

Traitements préventifs :

• Pour prévenir les maladies comme l’oïdium, traitez dès la floraison avec :
  • Décoction de prêle
  • Purin d’ortie
  • Produit à base de soufre
  Surtout dans les régions humides et chaudes.
• Favorisez la circulation d’air en dégageant le centre de l’arbuste lors de la taille.
• Contre l’anthracnose, pulvérisez de la bouillie bordelaise à la fin de l’hiver ou au début du printemps (hors périodes de gel).

Traitements curatifs :

• En cas d’oïdium : supprimez et brûlez les pousses touchées.
• Contre l’anthracnose : coupez et brûlez les parties atteintes, évitez l’arrosage par aspersion, et traitez à la bouillie bordelaise :
  • À la chute des feuilles
  • À la sortie de l’hiver
  • Juste avant la floraison
• Contre les pucerons : pulvérisez une solution à base de savon potassique ou de purin d’ortie, en évitant la période entre floraison et récolte.

Taille :

Effectuez la taille en fin d’hiver, en éliminant 1/3 des vieilles branches (de 4 ans et plus) pour favoriser la croissance de nouvelles pousses. Cette opération est cruciale car le cassissier porte ses fruits sur le bois de l’année précédente.

Paillage :

Renouvelez régulièrement le paillage pour maintenir l’humidité du sol et l’enrichir lors de sa décomposition.

En suivant ces pratiques d’entretien, vous favoriserez la santé et la productivité de vos cassissiers tout en minimisant les risques de maladies et d’attaques parasitaires.

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Taille des cassissiers : techniques efficaces pour stimuler la fructification en culture professionnelle

La taille du cassissier est une étape cruciale pour optimiser sa croissance et sa production. Deux types de taille sont essentiels : la taille de formation et la taille d’entretien.

Taille de formation :

La taille de formation s’effectue pendant les 4 à 5 premières années suivant la plantation. Elle vise à façonner l’arbuste en buisson.

• Chaque hiver, on taille toutes les branches juste au-dessus de leur premier bourgeon pour stimuler leur ramification.
• Cette technique permet à chaque branche de donner naissance à deux nouvelles pousses, favorisant ainsi une structure bien équilibrée.

Une méthode alternative consiste à rabattre un tiers de toutes les branches l’hiver suivant la plantation, puis à laisser le cassissier se développer librement pendant les trois années suivantes. Cette approche permet un développement plus naturel de l’arbuste.

Taille d’entretien :

La taille d’entretien, réalisée annuellement en hiver, vise à aérer le buisson et à stimuler la production de fruits. Elle comprend plusieurs étapes clés :

• Suppression du bois mort et des branches malades ou endommagées.
• Élimination des branches qui poussent horizontalement ou vers l’intérieur de l’arbuste pour favoriser la pénétration de la lumière.
• Raccourcissement d’environ un tiers des tiges formées sur le bois de deux ans pour stimuler de nouvelles pousses.
• Conservation de 10 à 15 branches principales pour maintenir un équilibre optimal.

Il est crucial de comprendre que le cassissier produit ses fruits sur les branches âgées de deux ans. Cette particularité guide le choix des branches à conserver ou à supprimer.

Renouvellement du bois :

Pour maintenir la vigueur de l’arbuste :

• Supprimez 3 des plus vieilles tiges, reconnaissables à leur écorce plus foncée, en les coupant à la base.

Contrôle de la forme :

Si le cassissier pousse uniquement en hauteur sans produire de nouvelles pousses à la base :

• Rabattez les branches de l’année pour qu’elles ne portent que 3 à 5 bourgeons.
• Les branches principales peuvent aussi être raccourcies d’environ un tiers de leur longueur pour encourager le développement de nouvelles tiges à la base.

En appliquant ces techniques de taille spécifiques, les producteurs peuvent significativement améliorer la croissance et la production de leurs cassissiers, tout en maintenant des arbustes sains et vigoureux sur le long terme.

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Maladies courantes du cassissier : comment les prévenir et les traiter efficacement en culture professionnelle

Les cassissiers sont sujets à plusieurs maladies courantes qui peuvent affecter leur santé et leur productivité. Une identification rapide et des solutions adaptées sont essentielles pour maintenir la vigueur des plants.

L’oïdium :

Maladie fréquente, elle se manifeste par un feutrage blanc sur les feuilles, tiges et fruits immatures.

• Prévention : Espacer suffisamment les plantations et éviter l’arrosage du feuillage.
• Traitement : Supprimer les parties atteintes et traiter avec une décoction de prêle ou un produit à base de soufre.

L’anthracnose :

Elle provoque des taches brunes anguleuses sur les feuilles, qui finissent par se faner et tomber.

• Prévention : Pailler le sol et appliquer de la bouillie bordelaise à la fin de l’hiver ou au début du printemps.
• Traitement : Couper et brûler les parties atteintes, éviter l’aspersion, et renouveler le traitement.

La réversion du cassis :

Provoquée par l’acarien Cecidophyopsis ribis, elle se traduit par des bourgeons anormalement gonflés.

• Prévention : Choisir des variétés résistantes.
• Traitement : Éliminer les rameaux atteints et les brûler.

Le phytopte du cassis :

Un acarien microscopique causant aussi le gonflement des bourgeons.

• Traitement : Supprimer les rameaux atteints et appliquer un mélange soufre + bouillie bordelaise.

Approche biologique :

L’utilisation de macérats de bourgeons de cassis permet de renforcer naturellement la résistance des plants aux maladies. Ces préparations stimulent les défenses naturelles de la plante.

Mesures complémentaires :

• Rotation des cultures ou remplacement par des variétés résistantes en cas de problèmes persistants.
• Maintenir une bonne hygiène de la parcelle :
  • Élimination régulière des débris végétaux
  • Désinfection des outils de taille

L’adoption de ces pratiques préventives et curatives, combinée à une surveillance régulière, permettra de maintenir la santé et la productivité de vos cassissiers, que vous soyez en culture biologique ou conventionnelle.

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Parasites du cassissier : identification et stratégies de lutte intégrée pour protéger vos cultures

Les cassissiers sont sujets à plusieurs parasites et ravageurs qui peuvent affecter significativement leur santé et leur productivité. Une identification précoce et une approche de lutte intégrée sont essentielles pour une protection efficace des cultures.

Cochenille blanche du mûrier (Pseudaulacaspis pentagona) :

Ce ravageur, en résurgence depuis une quinzaine d’années, est responsable de dépérissements sévères dans les parcelles de cassissiers.

Il se caractérise par un bouclier cireux qui le protège des agressions, rendant les insecticides classiques peu efficaces.

• Surveillance régulière des plants pour une détection précoce
• Élimination manuelle des branches fortement infestées
• Utilisation de prédateurs naturels comme la coccinelle Rhizobius lophantae (efficacité variable, coût élevé)
• Application d’huiles blanches en hiver pour étouffer les larves

Pucerons (Aphis schneideri et Cryptomyzus ribis) :

Ces insectes suceurs provoquent le recroquevillement des feuilles et l’arrêt de croissance des jeunes pousses.

• Favoriser les auxiliaires naturels : coccinelles, syrphes, chrysopes
• Utiliser du purin de fougère ou du savon noir
• En cas d’infestation sévère : insecticides spécifiques homologués cassis

Phytopte du cassissier (Cecidophyopsis ribis) :

Acarien microscopique provoquant des bourgeons gonflés et pouvant transmettre la réversion du cassis.

• Choisir des variétés résistantes
• Éliminer et brûler les rameaux atteints
• Traitement soufre au débourrement

Sésie du groseillier (Synanthedon tipuliformis) :

Les larves creusent des galeries dans les tiges, provoquant leur dessèchement.

• Pièges à phéromones pour capturer les mâles
• Tailler et brûler les rameaux infestés
• Utiliser des nématodes entomopathogènes (traitement biologique)

Bonnes pratiques préventives :

• Maintenir une bonne hygiène dans la parcelle :
  • Éliminer les débris végétaux
  • Désinfecter les outils
• Favoriser la biodiversité :
  • Installer des haies composites
  • Mettre en place des bandes fleuries pour attirer les auxiliaires
• Rotation des cultures lorsque possible
• Utiliser des variétés résistantes adaptées à votre région

En adoptant une approche de lutte intégrée combinant ces méthodes préventives et curatives, les producteurs peuvent réduire l’impact des parasites tout en limitant le recours aux produits phytosanitaires.

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Récolte des cassis : bonnes pratiques professionnelles pour garantir la qualité commerciale des fruits

La récolte des cassis est une étape cruciale pour garantir la qualité commerciale des fruits. Elle s’effectue généralement entre fin juin et fin juillet, voire jusqu’à début septembre pour les variétés les plus tardives.

Moment de la récolte :

• Récoltez les fruits à pleine maturité, environ une semaine après qu’ils aient pris une belle couleur noire. À ce stade, les baies sont plus sucrées et aromatiques.
• Privilégiez la récolte tôt le matin ou en début de soirée, lorsque les fruits sont frais. Cette pratique favorise une meilleure conservation.

Méthode de récolte :

• Utilisez de petits ciseaux pointus ou un peigne spécial myrtille pour cueillir les fruits sans les endommager.
• Évitez de récolter les baies mouillées pour prévenir le développement de maladies.
• Manipulez les cassis avec précaution pour ne pas les abîmer ni les écraser.

Conservation post-récolte :

• Déposez les fruits sur un linge dans un panier pour éviter les chocs.
• Rentrez rapidement les fruits dans un local frais et bien aéré.
• Effectuez un tri pour éliminer les fruits présentant des traces de maladie.

Récolte mécanique :

Pour les producteurs professionnels, la récolte mécanique est courante. Les fruits sont immédiatement acheminés vers leur lieu de transformation ou de stockage après la cueillette. Cette méthode permet une récolte rapide et efficace sur de grandes surfaces.

Traçabilité :

La traçabilité est un aspect important de la production commerciale. Chaque parcelle doit être identifiée avec le nom du producteur et la variété récoltée. Cela assure un suivi précis de la production, de la récolte jusqu’au client final.

Conservation :

• Les cassis peuvent être conservés au frais (0°C) pendant 2 à 3 semaines sans altération notable.
• Pour une conservation longue durée, la congélation permet de prolonger l’utilisation jusqu’à deux ans.

En suivant ces recommandations professionnelles, les producteurs peuvent assurer une récolte efficace tout en préservant la qualité commerciale des cassis, garantissant ainsi la satisfaction des consommateurs et la valorisation optimale de leur production.

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Multiplication du cassissier : quelle méthode choisir en production maraîchère professionnelle ?

Le cassissier se multiplie aisément par plusieurs méthodes, chacune présentant des avantages et des limites pour une production professionnelle :

Bouturage :

C’est la méthode la plus couramment utilisée et la plus efficace pour la multiplication à grande échelle des cassissiers.

Le bouturage ligneux s’effectue en automne ou au printemps, en prélevant des rameaux de 20 à 30 cm sur du bois de l’année. Les boutures sont ensuite plantées directement en terre ou en pépinière.

Avantages :

• Technique simple et économique
• Taux de réussite élevé
• Multiplication rapide et en grand nombre

Limites :

• Nécessite une gestion rigoureuse des plants mères
• Risque de transmission de maladies si les plants mères sont infectés

Marcottage :

Cette technique consiste à enterrer une partie d’une branche encore attachée au pied mère pour qu’elle s’enracine. Bien que moins courante en production professionnelle, elle peut être utile pour certaines variétés difficiles à bouturer.

Avantages :

• Méthode sûre avec un taux de réussite élevé
• Permet d’obtenir des plants plus vigoureux

Limites :

• Processus plus lent que le bouturage
• Moins adapté à la production en masse

Division :

La division de touffe consiste à séparer un pied mère en plusieurs parties, chacune comportant racines et tiges. Cette méthode est peu utilisée en production intensive.

Avantages :

• Permet d’obtenir rapidement des plants de taille importante
• Utile pour rajeunir de vieux plants

Limites :

• Méthode limitée en nombre de plants obtenus
• Risque de stress pour la plante mère

Pour une production professionnelle, le bouturage reste la méthode privilégiée en raison de sa simplicité, de son efficacité et de sa capacité à produire un grand nombre de plants identiques.

Cependant, la combinaison de plusieurs méthodes peut permettre une gestion optimale des ressources et une adaptation aux spécificités de chaque variété de cassissier.

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Fiche botanique du cassissier (Ribes nigrum) : caractéristiques clés pour les producteurs professionnels

Le cassissier (Ribes nigrum) est un arbuste fruitier de la famille des Grossulariaceae, originaire d’Europe et d’Asie du Nord. Cette espèce se caractérise par sa production de petites baies noires comestibles, riches en vitamine C et en antioxydants.

Caractéristiques morphologiques :

• Port : Arbuste caduc atteignant 1 à 2 mètres de hauteur, avec des tiges dressées et ramifiées.
• Feuilles : Alternes, palmatilobées à 3-5 lobes, de couleur vert foncé, dégageant une odeur caractéristique due à la présence de glandes aromatiques.
• Fleurs : Petites, verdâtres à rosées, regroupées en grappes pendantes.
• Fruits : Baies sphériques de 6 à 10 mm de diamètre, noires à maturité, contenant de nombreuses petites graines.

Classification botanique :

• Règne : Plantae
• Clade : Angiospermes
• Clade : Eudicotylédones
• Ordre : Saxifragales
• Famille : Grossulariaceae
• Genre : Ribes
• Espèce : Ribes nigrum

Informations génétiques et écophysiologiques :

• Espèce diploïde avec 2n = 16 chromosomes.
• Autofertile, mais la pollinisation croisée améliore la fructification.
• Adapté aux climats tempérés, supporte des températures jusqu’à -35°C.

Caractéristiques biologiques et implications culturales :

• Produit ses fruits sur le bois de l’année précédente, ce qui influence directement les techniques de taille.
• Possède un système racinaire superficiel, rendant l’espèce sensible à la sécheresse. Une attention particulière à l’irrigation est requise, notamment les premières années.

Rôle écologique :

Le cassissier joue un rôle écologique important en fournissant nourriture et abri à diverses espèces de pollinisateurs et d’oiseaux. Sa culture s’inscrit dans une démarche de préservation de la biodiversité, tout en offrant de réelles opportunités économiques aux producteurs de petits fruits.

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Origine et histoire de la culture du cassissier : du jardin médicinal à la production professionnelle

Le cassissier (Ribes nigrum) est originaire des régions tempérées d’Europe du Nord et d’Asie centrale et septentrionale. Bien qu’il pousse à l’état sauvage depuis des millénaires, sa domestication en tant que plante cultivée est relativement récente dans l’histoire de l’agriculture.

Les premières cultures : XIe - XVIe siècle

• XIe siècle : Premières mentions de culture en Russie, notamment dans les jardins de monastères.
• XVIe siècle : Développement en Europe occidentale, notamment en France, où il est cultivé dans l’ouest et le Val de Loire.
• Appelé alors "cassetier des Poitevins" ou "poivrier", il est d’abord cultivé pour ses feuilles aux propriétés médicinales.

XVIIIe siècle : L’essor médicinal

Au début du XVIIIe siècle, les Français découvrent les vertus thérapeutiques du cassis : contre les migraine, fièvre et rhumatismes.

Il devient alors très présent dans les jardins français jusqu’à la fin du siècle où son usage décline.

XIXe siècle : Renaissance et valorisation du fruit

• Milieu du XIXe siècle : Reprise progressive de la culture du cassissier en France.
• 1841 : Tournant historique à Dijon avec la création de la première crème de cassis par Auguste-Denis Lagoute et son distillateur Joly.
• Cette innovation relance la culture du cassis, en particulier en Bourgogne.

La production moderne en France

• La culture s’étend progressivement à d’autres régions : Val de Loire, Oise, Vallée du Rhône.
• La France devient aujourd’hui le 3e producteur européen et le 4e mondial de cassis.
• Le Val de Loire représente plus de 30 % de la production nationale.

Du médicinal au gastronomique

L’histoire du cassis en France illustre comment une plante appréciée pour ses vertus médicinales est devenue un fruit emblématique de la gastronomie, notamment grâce à son utilisation en liqueur et autres boissons transformées.